Jacqueline Merville est vagabonde sur la Terre et aussi vagabonde entre l'écriture et la peinture.
Ces deux formes d'expression en elle se complètent comme l'ombre et la lumière ; autant sa peinture est lumineuse, autant ses livres traitent de la violence du monde.
Partie vers l'Inde à la recherche d'une harmonie refondatrice, elle y rencontrera aussi l'extrême violence d'un pays où l'on tue parfois à la naissance les filles inutiles...
Ce cadavre d'enfant qu'elle découvrira, abandonné au pied d'un arbre, la renverra à son expérience personnelle en ravivant le souvenir de l'avortement clandestin subi par sa mère, tel que pratiqué encore dans les années soixante...
Ce texte vient à maturité lors du passage d'un monde à l'autre, de l'occident à l'orient, terme d'un voyage provoqué par la lecture du livre d'un philosophe indien.
« Il y a des morceaux de nous-mêmes partout. Je recouds ce que je sais de moi-même avec ce que je ne sais plus. Et toi, que sais-tu de toi sans pouvoir le dire ? »
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