Il y a, dit Jean Castelli dans sa préface à ce recueil, des femmes, des hommes qui persistent à défendre la poésie. Au pragmatisme omniprésent, ils opposent ce qui ne sert à rien, donc l'indispensable : la musique des mots, les rêves dans lesquels ils vivent et qu'ils veulent faire partager.
C'est un printemps qui souffle sur les mots les vers qu'on espère ainsi que les filigranes sonores d'anciennes arcanes, une fraîcheur où remonte la chaleur à des livres d'heures. Cela chante et d'aventure nous hante. Qu'en nous le sens trouve la résonnance des émerveillements. À travers les rythmes, la respiration même fait sens, voix native, gratuité d'un air.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.