Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
On a déjà beaucoup écrit sur la Vendée. Sur celle de 1793, surtout. Le mot résonne comme un appel à la croisade chez les auteurs de la Restauration et leurs nombreux héritiers qui perpétuent l'idée d'une Vendée aux mains jointes. Comme si d'autres mobiles que religieux n'avaient pas animé l'insurrection* de 93. Comme si ce pays n'existait que par 93. Michel Gautier et Dominique Gauvrit ont voulu percevoir d'autres résonances. Il y a une autre Vendée, un pays vivant antérieur à 93 et qui a porté jusqu'à nous sa musique profonde. Ce pays, ou plutôt cette culture, il faut la rechercher où elle se trouve, chez les gens de pays, et s'efforcer ensuite de la présenter sans vaine littérature. Des témoignages donc, et souvent au style direct, dans le parlange (avec des traductions). Témoignages au long de l'année, de la guillannu à Nao, témoignages au long de la vie, chansons de fêtes et de misères, croyances, révoltes contenues ou ouvertes, façons de dire et de faire, merveilles des contes, de la musique et de la poésie. Qu'il soit encore de plain-pied avec les choses et les gens de ce pays, ou qu'il veuille les découvrir, le lecteur trouvera matière à s'interroger, malgré l'exposé forcément fragmentaire. Car la question que voudrait poser ce livre qui n'est pas le fait de folkloristes ou d'ethnologues, c'est de savoir si, en 1981, tout cela peut encore avoir un sens, si nous avons à en faire autre chose que des commémorations ou des livres musées. La collecte des témoignages ne tendait pas à nourrir une collection. Le parti pris des collecteurs, issus du pays et enrichissant leur propre héritage, c'est d'affirmer, de cimenter une différence au milieu de l'uniformisation, d'appeler à un revirement. Faute de grives, un peu moins de mépris et un peu plus d'intérêt pour cette culture le plus souvent absente de l'Ecole et des media constituerait déjà un progrès. Il n'y a rien d'irréversible puisque Une autre Vendée rassemble les chroniques du Racoin do parlange paraissant depuis 1977 dans Presse-Océan et L'Eclair.