Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Une île blanche, ocre, brûlée : c’est sur cette terre méditerranéenne que se réfugient Luc et Emmanuelle, le temps d’un été. Ils cherchent l’eau et le soleil, espèrent l’oubli et, entre eux, quelque renouveau intérieur. Ils ne savent rien de la langue de ce pays, des bonheurs et des malheurs de ces femmes qui attendent, debout sur le quai, de ces hommes partis en mer ou, plus cruellement, en exil ou en prison. Altière, agressive, Maria avance obstinément dans la lumière aveuglante, sur les places des villages, dans la campagne sèche et les collines. Au premier regard, Luc sait qu’elle sera son désir, sa joie, sa frayeur aussi. Parce qu’il ment à Emmanuelle, qu’il n’est jamais rassasié, qu’il survit mal à ses réussites professionnelles et à ses échecs profonds, il rêve de se perdre et de tout effacer. Emmanuelle est seulement disponible, ouverte à tout ce qui peut la surprendre. Elle nage, sommeille dans les rochers, se mêle aux femmes de l’île ; une alliance profonde la lie au médecin Iannis, auprès de qui elle pénètre quelque chose de la réalité de ce pays, de la vie et des souffrances de ce peuple de paysans et de pêcheurs, sur lequel se projette, de l’autre côté de la mer, l’ombre de la ville et de ses prisons. L’été sans mémoire, c’est le contrepoint qui compose ces destins et ces vérités différentes, les harmonise avec une intensité déchirante, durant l’espace privilégié d’un séjour de vacances. Ce récit émouvant et subtil, Martine Cadieu le conduit avec un art extrême, fait tout à la fois de lyrisme chaleureux et de lucidité sans illusions ; aussi bien n’est-ce pas un hasard si la tonalité de ce livre est donnée par une phrase d’Albert Camus.