Faisant entendre que la furia et la fable sont l'âme de sa peinture, il restait à composer un Tombeau de Nicolas Poussin, comme au XVIIe siècle on nommait «tombeau» une sorte de déclaration instrumentale à la mémoire d'un maître proche et disparu.
Ici, point d'instruments tristes et douloureux célébant la vie et l'œuvre, mais une suite de méditations qui, cherchant à mieux comprendre ce qu'est le classicisme en son fond, montrent que cette peinture, ordonnée suivant le jugement et la raison, l'est par tumulte assourdi, terreur apaisée ; véhémence pour la plénitude, emportement dans la contemplation. Mais aussi par douceur allusive, suavité mêlée de destin ; par conciliation impassible et calme insinuation.
A la fois sentiments et concepts par lesquels le classicisme de Poussin nous apparaît étrange et singulier.
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