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Né à Trieste au temps de l’Empire austro-hongrois, Toffoli, à six ans, expose ses premiers dessins à Vienne. Reçu brillamment à l’École Navale et destiné par ses parents à la navigation, il s’intéresse davantage à la peinture et, ballotté par les guerres, les changements de régime ou de frontières, il débarque à Paris en 1931, connaît la misère dans le quartier de la Goutte d’Or. Tour à tour forgeron, électricien, tailleur, musicien dans les bars, il s’inscrit a la Grande-Chaumière et travaille avec Othon Friesz et André Lhote. Il fréquente assidûment le Louvre, fait ses premières expositions, découvre l’Espagne, puis la Yougoslavie et rencontre un mécène brésilien qui l’installe à Rio et organise ses expositions à Copacabana. Toffoli expose et vend ses œuvres – tableaux, tapisseries, lithographies – dans le monde entier. Pourtant, la gloire venue, Toffoli est resté le même homme, simple et fraternel comme ces humbles dont il a partagé le labeur et les peines. « Cette fraternité n’a chez lui, écrit Pierre Gascar, rien de déclamatoire et ne tourne jamais au sentimentalisme. D’où la sobriété et, par la même, la force des images symboliques qu’il a été amené à concevoir, soit spontanément, soit à la demande de grands organismes internationaux... ». « Plus je vieillis, constate de son côté Toffoli, plus ma peinture s’éclaire. Vérification, sur la toile, d’un fait moral : l’art n’est jamais qu’un cheminement patient, laborieux, souvent hasardeux, vers plus de lumière. » Prix Goncourt, prix des Critiques, prix Prince Pierre de Monaco et Grand Prix de littérature de l’Académie française, Pierre Gascar a consacré son talent à cet artiste dont le moindre paradoxe n’est pas que, jouissant d’une réputation mondiale, il soit encore aussi mal connu chez nous. Et les pages dans lesquelles ce grand écrivain nous conte la vie pittoresque d’un artiste à la destinée exemplaire se lisent comme un roman.