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“Les anciens gaulois promenaient leurs triomphateurs sur le pavois, je me demande à quoi pensait le héros juché sur ce perchoir. A son équilibre, me direz-vous”. Ainsi s’exprimait un personnage imaginé par Claire et Roger Quilliot. Pendant près de cinquante mois, de 1981 à 1983, Roger Quilliot a fait l’expérience difficile du pavois, de ses grandeurs et de ses servitudes. Il précise d’abord ses rapports avec le Président de la République, le Premier ministre d’alors, son appréciation de la présence communiste au pouvoir ; sa découverte, anecdotique ou essentielle, des différents acteurs en présence : parlement, syndicats, patronat, administration, presse. Une fois planté le décor, présentés les personnages, l’action se noue : les réformes d’abord, multipliées, dans tous les domaines : réformes sociales, décentralisation, nationalisations, espaces de liberté et, bien sûr, Loi Quilliot ; puis la prise de conscience d’une crise mondiale plus ample et plus durable que toute la classe politique ne l’imaginait, une crise qui durera longtemps encore et remet en cause bien des préjugés ; bien des analyses. Il faut rétablir, durement, les grands équilibres et moderniser la France pour affronter l’avenir. Réformes, Rigueur, Renouveau : la France bouge... la gauche bouge aussi, car le pouvoir transforme ; dans un monde balayé par le grand vent de la science et de la technologie, où l’avenir n’a forme que de défi, Roger Quilliot trace quelques pistes. Le socialisme, comme la vie, est à inventer constamment ; il lui reste quelques repères : les libertés, la solidarité, l’économie mixte, une certaine morale civique. C’est le temps du relatif, non des dogmes, libéraux ou collectivistes ; le temps du dialogue et de la tolérance, non des invectives. Ni triomphalisme, ni repentir. Du pavois, on prend quelque hauteur. On prend aussi le sens du mouvement et des difficultés de l’équilibre.