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Ce livre de Yassu Gauclère ressemble à une « fresque sociale ». À la vérité c’est bien davantage : c’est le roman de quelques types humains, de quelques sensibilités. Il se déroule sur une vingtaine d’années (avant et après la guerre) ; il met en scène deux générations et comporte de nombreux personnages. Ceux-ci sont reliés les uns aux autres par une intrigue rigoureusement menée et très riche, où l’amour, la gloire, la vanité, le dévouement, l’art jouent le rôle de puissants moteurs. Mais ce qui les apparente surtout entre eux, et en fait les héros d’une même tragédie, c’est qu’ils cherchent tous, chacun à sa manière, à s’évader d’un monde qui ne les satisfait pas. Estelle, qui a peur de tout et se croit persécutée, sombre dans la folie ; Camille Lafleur, qui est dépourvue de talent, se croit une grande cantatrice et s’invente, après coup, une carrière qu’elle eût été bien incapable de suivre ; Salvin, séduit par la fortune et la gloire, les préfère à ce qu’il y avait en lui d’authentique et forge ainsi ses propres chaînes ; Reine, toute jeune encore, voit ses élans brisés par la médiocrité d’un mari et reporte sur son fils des espoirs que le hasard décevra : elle ne s’évadera qu’en elle-même. À ce naufrage seuls pourront échapper – par deux voies différentes – le chanteur Carène et son fils Dominique. Le premier « cherchant la perfection, non le succès », a construit sa vie sur son art ; le second, jeune militant communiste, prend conscience de ce qu’il ne peut accepter dans le présent et s’emploiera à bâtir le monde à venir. Yassu Gauclère donne ici un aspect nouveau et particulièrement captivant de son talent. Sauve qui peut !, avec ses plans vastes, les perspectives qu’il dévoile, la main sûre de l’auteur à laquelle aucun fil n’échappe, constitue un véritable roman, intéressant et humain, comme l’étaient ceux de Dickens, sans thèse ni parti pris, et ou l’on saisit le ton d’un grand écrivain.