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A la fois figés et toujours renaissants, les mythes sont des paysages à l’infini, aux perspectives innombrables. Ils attendent, dirait-on, le regard qui les recomposera, la sensibilité qui leur redonnera sens. Dédale et Pasiphaé, Ariane et Icare : ce sont de vieilles connaissances que Gérard Bonal vient réveiller, avec une sorte de tendre allégresse. Tous quatre débarquent sur l’île de Kallisté, où Minos a exilé sa femme, après ses amours scandaleuses, ainsi que son architecte, soupçonné de quelque complicité dans l’affaire. Les deux enfants suivent — ils y sont bien forcés. Sur cette terre où Dédale, autrefois, a construit une ville modèle, mais qu’une éruption volcanique a totalement ravagée, il va falloir survivre. Dédale et Pasiphaé — deux vieux cabots, convenons-en, obsédés par l’idée de soigner leur sortie — décident de monter une affaire commerciale, en plumant, pour commencer, les oiseaux migrateurs qui survolent l’île. Mais Ariane et Icare, prisonniers malgré eux, ne rêvent, pour leur part, que de s’enfuir, de secouer le joug des parents, d’échapper à la pétrification du vieux monde conservateur, bref, de vivre... Pour cela, il suffira de l’amour d’un bel homme, Thésée par exemple, habile à dévider le labyrinthe intérieur où Ariane a refoulé ses minotaures ; ou d’un bond prodigieux, qui élèvera Icare au-dessus du vieux monde... Telle est, sur un thème ancien, la variation subtile que tisse Gérard Bonal, d’une plume à la fois lyrique et légèrement impertinente, à la manière, un peu, des peintres d’autrefois : les scènes et les registres, ici, se juxtaposent souplement, pour composer un paysage d’ensemble aux multiples entrées, dont notre esprit s’enchante et qu’il réinvente sans cesse.