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Dans sa cellule un homme se creuse la cervelle. Pourquoi l’a-t-on enfermé ? On ne lui dira pas. Peu importe. L’incarcération est un état. « Tout innocent est un coupable qui s’ignore ». Il suffit de chercher. Alors, commence un examen de conscience et ce n’est pas sur lui seul qu’il se penche. Au fil des associations les absurdités de notre monde dément sont passées en revue. Du fond de son cachot cet énergumène règle ses comptes, son compte à toutes les impostures qu’il ne peut supporter. Un écorché vif de la lucidité qui mord tout ce qui le blesse ? Un paranoïaque qui veut dénoncer les mythes du monde moderne mais qui les remplace par d’autres encore plus farfelus ? (L’Opération Naphtaline c’est la destruction des mythes !) Un Hamlet de faubourg ? Un Don Quichotte à la lance curieusement pénétrante ? Rien ne traverse cette tête extravagante, souvenirs, anecdotes, théories, diatribes, qui n’en ressorte bouffonnant, époustouflant, désopilant. Et nous de rire. Mais de quelle couleur est-il ce rire ? Et au fait, rit-on ? C’est qu’il semblerait bien qu’il y ait une méthode dans cette folie ». Fou ? On n’en est plus très sûr. « A nous deux », a-t-il dit à la société. « Ce sera elle ou moi » et dans ce combat singulier nous sentons bien qui nos vœux accompagnent. Pouvons-nous voir cet Atlas dérisoire, crânant mais écrasé, sans un pincement au cœur ? Et quelle est cette voix ? étrange, cinglante, gouailleuse, délirante, et qui finalement ne sonne pas si faux que ça ? Et comment nommer ce sentiment si nouveau, si moderne, où la vanité se met à tourner à vide, où l’absurde se mord la queue ? où l’Accusation, la Frustration, démêlées par Kafka, et que Laing a colimaçonnées en inquiétants vortex, se mettent à tournoyer en de vertigineux, d’inexorables cercles vicieux ? Enfermé, par la plus hénaurme méprise et surtout par le Grand Malentendu, dans ce huitième cercle de l’Enfer, notre héros le transforme en cirque, et fait le clown. Un clown qui ferait pleurer les anges.