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On s’interroge beaucoup, aujourd’hui, sur les finalités de l’École, sur les besoins de la Nation et sur ceux des élèves. Mais peut-être oublie-t-on trop souvent les enseignants eux-mêmes, qui, en dernière analyse, seront chargés de mettre en œuvre les décisions prises par les politiques, après débat public dans le meilleur des cas. Or, les enseignants font un métier à part, un de ces « métiers impossibles », selon l’expression de Freud. Se poser la question de leur situation morale, c’est s’interroger sur l’ensemble des facteurs qui leur permettent d’agir ou les en empêchent. La situation morale des enseignants est, en effet caractérisée par de nombreux non-dits, des zones obscures de tension. Leur affectivité est soumise à des forces contradictoires et violentes, proprement indicibles. Ils connaissent des moments de bonheur rare, et d’autres de découragement. L’image que les enseignants ont d’eux-mêmes est trouble. Les représentations qu’ils ont des savoirs acquis à l’Université sont déformées par la nécessité et par le désir de les transmettre. Le propos de l’auteur n’est pas ici de prescrire des solutions, il est de décrire, avec sympathie, au sens fort du terme, les enseignants, qu’il connaît bien. Il a moins recherché l’originalité à tout prix que l’expression de sentiments relativement communs, pour atteindre une certaine forme d’intimité. Seule, en effet, cette forme de connaissance permet de comprendre, sans juger, des attitudes de repli ou d’emballement que le corps social apprécie généralement mal. On ne fera pas évoluer l’École sans les enseignants. On ne peut penser son évolution sans prendre en compte la spécificité de leur métier. C’est pourquoi le livre de Pascal Bouchard est si essentiel. Ne pas le lire attentivement, ne pas le prendre au sérieux, c’est, sans doute, se condamner à ne rien comprendre à l’École, et c’est s’interdire de chercher à la transformer.