L'ambiance est à la fête foraine, et l'on peut se restaurer avec des fish and chips. Ayant traversé une zone de turbulences, une forte concentration de jeux vidéo en activité, Lise et Gordon poussent la dernière porte battante et se retrouvent à l'air libre, seuls, devant la mer. Tout au bout du Pier, sur leur banc, Lise et Gordon mangent en silence, un silence tout neuf, juste peuplé des bruits de la nature : la mer, souveraine, et sa cour d'oiseaux. Avec leur air de ne pas y toucher, les mouettes guettent les miettes qui tombent des cornets de carton. Les plus petites doivent se défendre de la convoitise des grandes, rivalité que mettent à profit les pigeons, apparemment plus intelligents.
Lise n'arrive pas à se détendre. Elle a l'estomac dans une tenaille acérée, et les fish and chips, annoncés comme les meilleurs de la ville, ne passent pas. Elle finit par les laisser à la convoitise des prédateurs volants. Le soleil, si bienfaisant dans un pays de pluie, n'arrive pas à la réchauffer. Elle croit bien qu'elle est malade. D'amour, à en vomir.
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