Trois vies, trois destins que raconte avec sa plume,
incisive comme un scalpel, Zohra Mahi mais avec
à chaque fois une pointe de compassion et de tendresse
pour ses héroïnes.
En lisant l'histoire de la sculpturale Hasnya on découvre
que la maternité est toujours subsidiaire et sacrifiée à la
paternité qui demeure le pilier incontournable d'une
société patriarcale surpuissante.
Pour Fatma ce sera pire : c'est l'incompréhensible
complaisance de cette société pour les pervers qui ne
sont ni identifiés ni même découverts et encore moins
châtiés. Il est clairement signifié aux victimes qu'il est de
leur responsabilité de ne pas se trouver sur leur chemin,
sinon c'est toute leur vie qui est saccagée et personne ne
peut rien pour elles.
Et Sultana l'intellectuelle qui a cru s'affranchir grâce
à une vie débridée en violant tous les codes et toutes
les règles, est-elle vraiment libre ? Elle a finalement été
acculée à l'exil.
Non, les femmes sont encore maltraitées et se maltraitent
elles-mêmes en ce 21ème siècle. Zohra Mahi ne fait que
rapporter ce fait établi, et malheureusement, encore
tellement banal.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.