La vie, tu la captes, la saisis, la restitues à gorge déployée, belle, attirante, forme femelle. C'est la modernité antique de toute vérité retrouvée, restaurée, miraculée, tragédie Lumineuse. C'est ce que j'aime chez toi, cette lumière juste-ment, cette chaleur en dépit ou grâce à tes bouffonneries. Nulle noirceur ou aigreur pour cultiver ce "vent d'es-calier." Ton oeil de cyclone, de poète cyclopéen, saisit l'éclat d'un rien, d'une "culotte égoïste" et ces éclaboussures illuminent, sont lumières. Par rapport à ton dernier livre, oui, je dirais que la tragédie est plus présente - il semble bien qu'il faille traverser les apparences de l'innocence, briser le miroir un peu trop poli pour bouffer le fruit des fendues, passer le cap des "culottes sans muselières" de bonnes espérances et sur le fumier de la grande baise pla-nétaire regarder pousser les fleurs. ...
.... Ce que je sais, c'est que ton verbe est de chair et de sang, et que tu es, toi, la plus belle communion de l'homme et des étoiles.
Fabrice Petit
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