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Maurice Ronceray a créé, avec Ida, la figure centrale de son premier roman, un personnage envoûtant, obsédant, doué d’une mystérieuse et étonnante présence. Denis, un jeune peintre, est pris au piège dès sa première rencontre avec elle. Ils se découvriront d’abord par les sens et, chez ces deux êtres d’une nature si différente, qui luttent contre eux-mêmes, la naissance progressive d’un amour total est décrite par l’auteur avec une pénétrante psychologie et une sûre maîtrise. Ida, fille sauvage et intraitable, jusqu’ici murée à l’intérieur d’elle-même, est peu à peu désarmée par cet amour qui croît en elle ; elle s’humanise et s’ouvre enfin à la vie « comme ces fleurs japonaises en papier, longtemps comprimées, et qui se déroulent lascivement au contact de l’eau ». Ces deux êtres, indissolublement liés l’un à l’autre, ne connaîtront que quelques mois de bonheur. Les Parques, ces déesses de la mort, veillent. Elles interviendront brutalement. Ida sera frappée la première, et Denis se refusera à lui survivre. Leurs jeunes vies seront fauchées mais, comme le chantent les vieux thèmes, « l’amour est plus fort que la mort ». Dans ce récit bouleversant, conduit tout ensemble avec fermeté et une contagieuse force d’émotion, l’auteur a su rendre ses personnages intensément vivants. Il a — volontairement ou non — placé le personnage de Denis légèrement en retrait d’Ida, peut-être pour donner plus de relief à la forte individualité de son héroïne, mue par des sentiments implacables. Ida est une étonnante création, un type de femme inoubliable. Le style des « Parques de septembre » fait corps avec le récit, il est judicieusement adapté aux différentes étapes de celui-ci. L’auteur, qui est peintre, a su rendre avec une justesse remarquable le milieu d’artistes qu’il connaît, mais on sent aussi le peintre dans certaines descriptions, dans cette façon de camper un personnage secondaire dans ce qu’il a d’essentiel, dans cette faculté de construire un ensemble par une multiplicité de petites touches précises et juxtaposées. On pourrait dire — de son style souple et vibrant — qu’il est plastique, en ce sens qu’il transpose, en partant du réel, de la matière première. Les qualités du peintre n’empiètent pas sur celles de l’écrivain, elles les renforcent.