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Au fond, tous les livres que j’ai écrits pourraient avoir pour titre, ou sous-titre : « Les matinées de Chaillot », et même une partie de ma vie pourrait s’appeler de la sorte. Il y a vingt-trois ans maintenant que j’habite le quartier de Chaillot, non par goût, mais parce qu’en 1954, époque où l’on ne parvenait pas à se loger dans Paris quand on était pauvre, je dénichai là, par miracle, un appartement. J’y suis encore, parce que le tintouin d’un déménagement m’ennuie, parce qu’il y a au moins six mille bouquins sur les murs et que l’idée de remuer tout cela me décourage ; enfin, parce qu’on finit pas se plaire dans les endroits où l’on a vécu longtemps et qui sont devenus très commodes. Le gros de ce petit recueil est composé de textes que j’ai donnés à l’hebdomadaire Paris-Match de mars 1974 à août 1975, après quoi ma rubrique fut supprimée. On la remplaça par des photos, pour rajeunir la publication, paraît-il. Bien que je fusse payé à ne rien faire tout au long de l’année qui suivit, je regrettai ma collaboration. Cet argent gagné, sans que je fournisse rien en contrepartie, me brûlait les doigts. En quoi l’on voit, que j’ai encore beaucoup à apprendre dans le domaine du journalisme. Les textes qui sont au début du volume proviennent de diverses publications, qui ont acheté ma marchandise entre 1967 et 1974. Je les ai ajoutés pour donner de la consistance au livre, pour que le lecteur en ait pour son argent et aussi parce que, venant du même artisan, la facture est la même. D’une gazette à l’autre, je poursuis le même propos, je ne change pas de ton, je tâche de jouer ma petite musique. Après cela, il faut tout publier : on ne sait pas d’avance ce qui restera de vous, ce que liront de vous les gens trente ans après que vous serez mort. Peut-être sera-ce, pour moi, ces petits articles pliés dans des enveloppes, que des cyclistes viennent chercher sous mon paillasson.