Parfois on se souvient que quelqu'un nous aimait...
Accoucher d'une douleur, souffrir, s'ouvrir, et qu'elle sorte glissante, sanglante, qu'elle se mette à vagir. Déjà elle quitte Feyaerts. C'est la délivrance. Mais cette douleur lui appartient, il doit la guider, l'assagir, l'éduquer, en faire un souvenir, un rappel, un sourire. Elle existe et tant que la mémoire est claire, il s'en souviendra telle une brume légère, parfumée d'une odeur de fièvre.
Ne rien regretter de nos vies à plutôt coucher dehors que dedans...
La poésie de Pascal Feyaerts a la souplesse d'un vent léger, il ouvre avec respect les portes de l'espace et son rêve a des ailes, il plane dans l'apesanteur. Ses songes ont des éclats d'argent, des intimités de voile et de soie, une femme s'ouvre avec une lenteur voluptueuse comme une fleur sous le soleil de mai. Il ose exister entouré du symbole du blanc, une mariée se
souviendra longtemps de cette lumière un peu violente qui l'habitait à l'heure du serment...
Ses poèmes ont le charme étonnant de ce va-et-vient entre le sublime et ce noir chemin qu'il faut suivre heure après heure, entre le doute et la foi, entre le silence et le cri, entre l'amer et le miel.
Entre un amour ancien et l'espoir qui renaît..
(Extrait de la préface d'Anne-Marie Derèse)
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