Je ziet het goed: de website van Standaard Boekhandel heeft een frisse nieuwe look gekregen!
Ons logo én onze webshop hebben een make-over gekregen, maar wees gerust: we blijven dezelfde vertrouwde Standaard Boekhandel die je kent en liefhebt.
Nieuwsgierig naar het verhaal achter onze nieuwe stijl?
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Vers le rivage désolé d’un pays lointain, dans l’air mat et brûlant, sur la mer lourde, un navire s’avance : l’Argonaute, pétrolier puissant et moderne, va prendre son chargement d’huile au bout d’un voyage sans cesse recommencé. Mais ce jour-là, l’équipage ne reconnaît pas le visage habituel de cette escale : une émeute agite la ville, des soldats veillent aux carrefours, des incendies enfument le ciel, des chasseurs à réaction passent en rase-mottes. Bloqué dans la lagune — au moment du chargement — par la destruction d’un pont transbordeur, une partie de son équipage retenue à terre et emprisonnée pour un crime indéfini, l’Argonaute va cependant tenter de franchir un chenal désaffecté pour sortir du port, échapper à l’embargo, et s’éloigner en hâte de ces rivages hostiles. Il se lance à toute puissance dans les sables du chenal. Il entame une navigation périlleuse dans un corridor de corail. Derrière lui, la terre s’embrase mais, à l’aube, il retrouvera la mer libre. La mer est libre, mais il a emporté avec lui la maladie du continent qu’il quitte : les nouveaux matelots qu’il a embarqués pour compléter son effectif se révoltent soudain, prennent possession des machines, bloquent le gouvernail et isolent — dans le château avant — les officiers et les anciens de l’équipage. C’est une mutinerie muette, violente, irréductible. Chacun attend la reddition de l’autre. Loin des conforts, l’indulgence, la lucidité, le désespoir, le courage, la fierté deviennent autant de passions excessives et meurtrières, de drapeaux levés face à face, d’armes tragiques, qui s’affrontent dans un combat que, seule, l’innocence d’une jeune fille parvient encore à traverser par instants, pour lui rendre une mesure humaine. Le navire assassiné, chargé de pétrole brut et lancé sur un chemin rectiligne dont il ne parvient plus à s’écarter, poursuit désormais sa route mortelle. La planète est ronde et, sur cette mer où tout commence, retourne et renaît, il n’y a pas de route qui ne doive s’interrompre un jour. Bientôt, il ne s’agira plus de décider des mots qui sauveront l’Argonaute, mais de savoir qui, sur ce navire, méritera d’être sauvé.