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Juillet 1899, Guillaume Apollinaire a 19 ans. Sans le sou, il s’installe à Stavelot avec son frère Albert pour quelques semaines d’enchantement. De la rencontre de Maria Dubois, son premier amour, à la découverte émerveillée des Hautes Fagnes, cette « saison en Ardenne » marquera à jamais la sensibilité de l’auteur du Pont Mirabeau. Pierre, l’ami stavelotain de Guillaume, est le témoin de cet été magique…
Mêlant réalité et fiction, acteurs vrais et personnages imaginaires, La Forêt d’Apollinaire recrée « sur le motif » un moment déterminant de la vie du poète.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Ainsi, l'air de rien, Christian Libens entremêle fiction et réalité pour mieux nous faire succomber aux charmes de l'Ardenne. L'écriture est limpide, le propos clair, l'objectif évident. Vous ne serez pas en mesure de distinguer le vrai du faux, l'Histoire de l'histoire, ne vous méprenez pas, c'est juste une petite balade dans la forêt d'Apollinaire…" (Nicole Widart, Promotions des lettres) - "Par la grâce d’une écriture allègre, le romancier nous entraîne à sa suite dans un été ardennais qui a sans aucun doute marqué le jeune Willem de Kostrovitski, dont la littérature mondiale retiendra le nom de plume : Guillaume Apollinaire." (Edmond Morrel, Espaces livres) - "Guillaume Apollinaire nous revient sur la pointe des pieds dans ce roman d’une rare délicatesse, que l’on savoure comme une histoire vraie." (Frédéric Chef, Salon Littéraire)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Véritable touche-à-tout littéraire, Christian Libens s'illustre en tant que poète, auteur de nouvelles, de littérature jeunesse, ou encore de guides culturels. Professeur de français pendant un peu plus de dix ans, il a encadré des cours de littérature belge et fut journaliste littéraire. Il est est membre du comité éditorial de la collection Espace Nord depuis 2008. Spécialiste de Simenon, il a organisé plusieurs conférences et a rédigé des essais sur ce sujet. En parallèle de son activité littéraire, Christian Libens est créateur de jeux de société.
EXTRAIT
Enfin, me voilà maître d’école ! Je n’ai jamais mis autant de temps pour revenir de Liège. Premier exercice d’herborisme de l’instituteur, ou dernière fugue de l’étudiant ? Descendre à la petite gare de Roanne pour remonter vers Stavelot à travers les bois de Lancre m’aura permis de retrouver mes arbres pendant deux heures de marche. Les arbres de mon enfance. Il y a quelques minutes, du haut de Renardmont, j’ai aperçu les toits bleus de Stavelot, dans le dernier soleil de l’après-midi. J’ai ralenti le pas. De tendres images m’ont accompagné jusqu’à la grand-route.