La double vie

La double vie

Il a fréquenté Visconti et aspiré à devenir acteur, mais il est plus connu pour ses nombreux passages à la télévision que pour ses rôles au cinéma aux côtés d'Alberto Sordi et Arielle Dombasle. Il aurait voulu être un grand auteur, mais il n'a pas encore écrit l'oeuvre immortelle dont il rêvait, même s'il a publié huit livres ! Si Massimo Gargia est surtout renommé pour les grandes et belles fêtes qu'il organise, il a aussi travaillé pour les plus fameux couturiers italiens (Versace, Krizia, Barocco, Mila Schön) et de célèbres bijoutiers (Bulgari, Repossi, De Grisogono, Adler, Buccellati, Mauboussin). Il a lancé plusieurs hôtels, restaurants et night-clubs, et propulsé dans la jet-set nombre d'hommes d'affaire inconnus, de dames de la société ou encore de jeunes acteurs et actrices.

Avec une certaine nostalgie, il se souvient... Il évoque ce jeune garçon qu'il était, à Naples, quand il s'en allait avec ses copains « casser du pédé », manière de se sentir plus viril que viril. Puis le beau jeune homme aux cheveux blonds est entré dans la haute société, il a accompagné des grandes dames comme Greta Garbo, il a eu des maîtresses... et finalement des amants aussi ! Dans la chaude atmosphère de la dolce vita romaine ou dans la moiteur des nuits parisiennes, le macho napolitain s'est laissé séduire. Il a vécu des amours avec des célébrités, s'est laissé aller à des passions toujours sur la scène de la jet-set internationale.

Si Massimo Gargia parle de lui et de ses amours, il évoque aussi ceux qu'il a côtoyés... Moravia qui n'aimait que les femmes, Pasolini qui n'appréciait que les petits voyous, Visconti qui transformait ses amants en acteurs talentueux, Marion Brando fou amoureux d'un acteur français...

La gloire, l'amour, le sexe, l'ambition se mêlent dans un tourbillon étourdissant où tant de destins finissent par sombrer.

Pour la première fois, Massimo Gargia, l'homme à femmes au doux sourire, révèle ses amours masculines vécues jusqu'ici dans la plus grande discrétion...