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I Tout commence à Jumainville, le village de « Mon village à l'heure allemande ». Mais nous sommes à l'heure française. En 1936, au temps où arrivent les premiers échos de la guerre d'Espagne, menace de bouleversements proches. À Jumainville, se dresse un château, qui se trouve encore la propriété de la famille Hermemont. Plus pour longtemps. Ruinée, la famille Hermemont décline, elle se désagrège. Il n'y a plus de liens entre le village et le château, où la vie est close, refermée sur ses drames. Et l'avènement du Front populaire achève de transformer en « île » cette vie de château. Dans cette « île », vivent - entre autres personnages - le fils de la famille, François-Charles, et son oncle Marc. Marc est un tendre, qui se refuse à la tendresse, un sensible désespéré, qui se défend contre les amères leçons de la vie par un dangereux effort de cynisme et de sécheresse. Il a élu son neveu comme objet de son affection et de son dévouement total. Il s'est chargé de son éducation — de son « dressage ». Après quelques catastrophes, dignes d'un « roman noir », le château est déserté par ses maîtres, vendu à de riches Américains. Les Hermemont se dispersent.
II Nous retrouvons François-Charles en 1942. Dans une vraie île, au large de Marseille. À Jumainville occupé, c'est l'heure allemande ; à Marseille, ce n'est plus la guerre, ce n'est pas la paix. François-Charles n'a pas été démobilisé. Il s'agit, pour les jeunes hommes maintenus militaires dans ce fantôme d'armée qu'est l'armée d'armistice, de profiter au mieux de cet entracte imposé. François-Charles met en pratique l'enseignement de son oncle : s'évertuer à faire de soi un être d'expérience riche et ardente, mais de sang-froid. Pour cela, faire alterner l'agrément d'une solitude insulaire et les plaisirs de la foule marseillaise. Une fois le « jeu » établi, il suffit de faire la sourde oreille à tout ce qui pourrait en déranger les règles. Mais comment ne pas la prêter, cette oreille, à l'appel de l'amitié, à celui de l'amour ? Le jeune Hermemont succombera à la double tentation, sans d'ailleurs songer à s'en plaindre. Nous retrouvons de nouveau François-Charles en 1958, il est le protagoniste narrateur de « La peau des zèbres ».