La crise de la Covid-19 est sans nul doute l'évènement cataclysmique le plus sévère, qu'ait impacté le monde de l'aviation civile de toute son histoire. Jamais, auparavant, nous n'avions vu les avions des plus grandes compagnies aériennes du monde, garés et sécurisés, avec des caches de protections contre le froid et la poussière, sur les taxiways
La dimension globale de l'aviation civile, qui fut pendant des décennies son poumon artificiel, a causé pendant quelques jours, son asphyxie
À partir des attentats du 11 septembre 2001, les aéroports sont devenus de véritables laboratoires de destitution des libertés, d'outrage à l'intelligence humaine et parfois même de dénigrement de la dignité des voyageurs
La seule solution qu'ils présentent, face à la pollution, est de taxer toujours plus les entreprises et les populations. En quoi payer un peu plus de dix euros de taxe carbone, sur un billet d'avion de 100, aiderait à diminuer les émissions de CO2 ?
Quel est donc l'intérêt de couper un réacteur pour économiser du carburant et moins polluer, quand on pousse l'autre réacteur à sa limite de puissance pour pouvoir avancer ?
Demain, ce seront les laboratoires pharmaceutiques qui autoriseront ou non, un individu à prendre l'avion, en fonction de sa consommation de médicaments et de son état de santé
D'aucuns n'oseraient encore imaginer l'avenir de l'aviation commerciale dans le monde, sans mutations profondes et collatérales. Non seulement cette industrie changera, mais les passagers, qui en sont la principale source de revenus, porteront sur elle un regard différent, peut-être hostile