Une lecture maçonnique
du Portrait de Dorian Gray
Adulé dès sa parution autant que décrié, Le Portrait de Dorian Gray,
inspire depuis plus d'un siècle commentateurs, artistes, cinéastes et
dramaturges. Un trésor inestimable réside en ce texte ; tout lecteur
l'éprouve. Chacun se voit ainsi contraint de s'interroger : « Qui donc
est Dorian ? ». Or Oscar Wilde ne fournit aucune réponse. Pour la
déceler, chacun doit plonger au coeur de sa caverne intérieure. Mais
cette pépite cachée, de quel filon provient-elle ? Ce roman, en effet,
n'est pas seulement une réflexion sur l'Art, ou l'homosexualité ; c'est
essentiellement le fruit d'une méditation sur l'âme, le mot revenant
un nombre considérable de fois. Le texte, à l'évidence pour tous,
fourmille d'emprunts à la culture grecque, à la culture latine, à la
culture celte ; d'emprunts à des mythes majeurs, Narcisse et Faust.
Ce constat n'échappe à aucun connaisseur de l'oeuvre. Ce qui jusqu'à
présent - et pour cause - a peu été excipé, c'est l'emprunt magistral
fait à la légende maçonnique majeure. Très clairement, pour qui le
connaît dans sa complétude, le Mythe d'Hiram s'avère la véritable
clef de voûte au regard de laquelle l'oeuvre dévoile toute la plénitude
de sa pertinence. Beaucoup disent encore d'Oscar Wilde qu'il ne
répugnait pas au plagiat. Peut-être, mais là, avec Le Portrait de Dorian
Gray, il fut inspiré et le Génie avec éclat parla en lui ! À nous donc,
ses frères, d'intégrer son oeuvre phare à notre patrimoine à l'instar de
La Flûte enchantée de Mozart ou du Serpent Vert de Goethe. À nous
surtout, maçons, de la lire maintenant et à jamais en initiés.
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