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Parlant de ses premiers contacts avec Maurice Nicolle, dont il devait devenir l’élève, le Docteur de Pomiane Pozerski s’exprime ainsi : “Je suis venu parce qu’un jour il a dit, devant moi, que l’œuvre d’un biologiste peut être aussi vaste que celle de Richard Wagner... Il citait des traits de Gustave Flaubert ; il récitait du Baudelaire, des passages de Villiers de l’Isle Adam, de Gérard de Nerval, de Barbey d’Aurevilly, ou des strophes de François Villon ; il rapprochait un mot russe d’une racine persane.” Le grand biologiste Maurice Nicolle était doué d’une vaste culture générale et c’est pourquoi il n’est pas exagéré de l’appeler “un homme de la Renaissance à notre époque”. Élève du grand Pasteur, il fut envoyé par son Maître à Constantinople, en 1893, pour y fonder l’Institut impérial de bactériologie. Docteur en médecine. Interne des Hôpitaux de Paris, il s’intéressa non seulement à la biologie, mais à la chimie, à la physique, et aux mathématiques. Il réalisa, au début de sa carrière, une expérience qui en fait un des précurseurs de la découverte des antibiotiques, et on peut dire qu’il fut, avec Ehrlich, l’un des créateurs de la chimiothérapie. Il a fréquenté les cercles artistiques les plus célèbres de son temps, fut l’ami d’Alphonse Daudet, et celui de Rodin, et suscita l’admiration d’Edmond de Goncourt qui, dans son journal, parlant de sa rencontre avec Maurice Nicolle alors jeune, écrit : “Nicolle, un garçon du plus grand talent mais, incontestablement, le plus grand bavard scientifique que je connaisse, me parlant, sans relâche et sans miséricorde, de l’adaptation de l’œil de l’aigle, et de l’œil du sauvage pour la vision des grands espaces...” Enfin, nous terminerons par cette citation d’un de ses élèves, Joseph Magrou : “Homme d’une noblesse morale exemplaire, intellectuel qui n’a vécu que pour comprendre, humaniste nourri des fortes disciplines classiques, esprit universel initié à toutes les branches du savoir, Maurice Nicolle offre un rare exemple de développement harmonieux et complet des facultés humaines. À nous tous, qui avons travaillé à ses côtés, et dont il fut moins le maître que l’ami, il laisse le souvenir impérissable d’une des plus hautes et des plus rares intelligences qu’il puisse être donné de rencontrer.