26 juillet 1914 : Le Petit Provençal s'inquiète de «la plus
grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée
depuis longtemps». Les crieurs de journaux sont dès lors
assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre
se met à hanter les conversations des Marseillais... Les
hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans
le silence et dans une attente anxieuse.
14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois de blessés,
les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais
commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et
comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur
la Provence et sur Marseille en particulier...
Jean-Yves Le Naour nous raconte la rumeur, le rôle des
journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du
midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des
populations marseillaises et le soulagement de la fin de
la guerre.
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