L'autorité redevient à la mode,
mais l'obéissance, qui est pourtant
son corollaire obligé, reste mal vue.
Nous avons tendance à l'assimiler
à de la soumission. Or Daniel Marcelli
nous montre qu'on se soumet à un pouvoir,
mais qu'on adhère à une autorité.
Et si la soumission s'obtient par la contrainte
ou par la séduction, l'obéissance ne peut
s'établir que sur un rapport de confiance.
Tandis que la soumission détruit,
l'obéissance nous permet de nous construire.
L'auteur s'appuie sur des cas concrets
pour nous rappeler opportunément
que l'apprentissage de l'obéissance,
nécessaire pendant l'enfance,
mène à l'indispensable liberté
de désobéir à l'âge adulte.
Il apporte ainsi une réflexion nouvelle
sur un sujet très actuel.
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