«Le lendemain matin, c'était le 17 janvier 1997, j'appelai
Dorli par son nom, et tout resta silencieux.» Gerhard
Meier, dans ce texte intime et foisonnant, s'adresse à celle qui fut sa
compagne pendant soixante ans, déroulant encore une fois pour elle
le tapis bigarré d'une conversation ininterrompue où s'entrecroisent
le passé et le présent. Dans ce grand poème en prose sur la
littérature, sur la vie et sur le deuil, il convoque les vivants et les
morts, l'Engadine et son village d'Amrain, avec les personnages de
vent qui peuplent ses chemins, et Marcel Proust et Peter Handke, et
Tolstoï et Chopin, et Baur et Bindschädler, et le prince André et
Natacha et les fleurs.
Avec ce livre profondément émouvant, Gerhard Meier rejoint le
coeur secret de son oeuvre.
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